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dimanche 17 mai 2009

Je vois plus que jamais en ton coeur

Je vois
...
Le sang qui coule dans tes veines et qui agite ta poitrine,
Qui déferle en ton corps comme la haine que si bien, je devine.

Tais cette colère qui dévorera tantôt ton âme.
Elle est sévère et naîtra sinon tel le diable.
Que cette rage puisse muer en ton corps de femme
Bien qu'éphémère, elle ne saurait guider cette fable.

Laisses surgir le désir et l'envie
Qui savent si bien suffir à la vie,
Respires par tous les pores de ta peau
Aspires à demain, à "encore", jamais au repos.

Vis chaque heure, chaque minute de chaque instant
Sans te perdre en chemin dans tes rêves impatients.
Je te laisse désormais à ton trajet de par ton sort.
Respires à jamais dans l'infini de ton destin,
Accroches toi au train de la vie menant à la mort,
En t'arrêtant à chaque gare pour profiter de l'incertain.

Qu'importe

Qu'importe le temps et le chant des oiseaux
Qu'importe le vent pourvu qu'il frôle nos deux peaux
De cet amour amer aux souvenirs douloureux
Je te verrai si fier de me haïre si peu.

De l'ardente passion qui coulait en nos veines
J'aperçois l'horizon qui dissimule à jamais ta peine
Lis-tu dans mon coeur ouvert, aussi bien
Que celui qui décrit les lignes de ma main.

Celui qui part

Celui qui part, ne part jamais vraiment
On se rappelera un jour du temps
Où avec nous, il aimait partager
Les bons moments et aussi les mauvais.
Celui qui part, ne part jamais vraiment
Car dans nos coeurs reste ce sentiment
D'amour intense qui survivra encore
En nos âmes et par delà nos corps.

Souffrir un peu pour savoir combattre
Sans vraiment chercher à se débattre
Cette douleur qui voudrait s'installer
Sais-tu qu'elle saura un jour s'en aller.
Souffrir un peu avant d'admettre enfin
Que ce qui fait mal n'est pas le chagrin
Il s'agirait seulement de l'absence
Qui sans nos larmes serait "démence".

Elle

Elle a le diabl' dans l' corps
Et des r'mords mémorables
Elle ne fait pas d'efforts
Elle est insupportable.
Elle n'aime pas ce qu'elle voit
Quand elle regarde derrière
Mais fidèle à ses choix
Fait tomber les barrières.

Elle connait tous les r'gards
Elle sait bien les silences
Amie du désespoir
Elle apprend la distance.
Elle est imprévisible
Et voudrait se connaître
Elle aime servir de cible
Mourir et renaître.

Elle a choisi d'attendre
Elle n'a pas beaucoup l'choix
Elle aimerait vous surprendre
Enfin larguer sa croix.
Elle fait semblant d'y croire
Sans y croire même un peu
Et tutoie parfois l'espoir
Dans l'espoir d'aller mieux.

Elle voudrait s'accomplir
Devenir comm' toutes celles
Qui ont le feu du désir
Mais sans s'brûler les ailes.
Faut pas lui en vouloir
Si elle saoûle son p'tit monde
Quand elle rentre le soir
C'est toute seule qu'elle s'effondre.

Mon imaginaire sans toi

Ce soir, j'me suis imaginée rentrer chez nous
Je crois même qu'j'étais contente de l'faire
Sauf qu'encore une fois, j'rêvais tout'debout
Quand t'as franchis la porte de mon imaginaire

J'me suis vue déposer un baiser sur ta joue
Et j'ai même entendu c'que tu n'disais pas
Faut dire aussi que la raison, de moi, se joue
Quand la mémoire occulte le vide qu'il y a en moi

Ce soir, j'me suis imaginée rentrer chez nous
Parce que chez nous, c'est juste mon coeur qui bat
J'ai découvert l'angoisse m'envahir de partout
Derrière la porte de l'avenir, tu n'seras jamais là.

vendredi 20 février 2009

Je suis là

Je suis là, dans le creux de tes bras
Immobile et fébrile à la fois
Eteint vite ce feu qui brûle en moi
Fais que la douceur règle nos pas.
Je suis là, dans cette ardente envie
Moins dans tes mots que dans les non-dits
Si paisible, au-delà de l’ennui
Quand tu créais en mon corps l’harmonie.

l'amant d'une vie

Je lisais depuis longtemps déjà
Cette envie que tu portais en toi
Comment savoir où nous mènerait
La passion au détour d’une soirée
Je ne saurai pas comment te dire
Alors je préfère de loin écrire
Ces mots que tu ne liras jamais
Et qui portent atteinte à ma fierté

Je sais ce qu’il en est de nos vies
Je sais si bien nos deux cœurs aussi
Même si pour nous l’amour n’est permis
Tu sauras être l’amant d’une vie

mercredi 21 janvier 2009

Bercée d’illusions

Je le reconnais
Ce regard blasé
Et cet air contrit
Lorsque tu me fuis
Te voilà penaud
Quand je tourne le dos

Regard émouvant
Ne fais pas semblant
T’agis comme un lâche
Il faut que je sache
Même si ça fait mal
Un cœur qui se voile

Bercée d’illusions
Naïve sensation
Je perds la raison
D’où vient ce poison ?
Je ne comprends plus rien
Mon bonheur s’est éteint

Je suis sans un bruit
Tes pas dans la nuit
Quand je vous surprends
Cette fille qui t’attend
Dans la nuit profonde
La douleur me sonde

Qui est cette rivale
Qui me porte pâle
Quand de ses baisers
Je te vois comblé
Elle te connaît bien
Je comprends soudain

Bercée d’illusions
Naïve sensation
Je perds la raison
D’où vient ce poison ?
Je ne comprends plus rien
Mon bonheur s’est éteint

Dans un dernier geste
Celle que je déteste
Se retourn’ vers moi
Elle savait déjà
Un ultime regard
Rempli ma mémoire

Elle dessine l’envie
De tes insomnies
Et moi je n’suis plus
Que celle qui a cru
Juste une vagabonde
Dans la douleur immonde

Si t’étais encore là (pour lui qui nous manque)

Si t’étais encore là
Je saurai qui je suis
Ce qu’il reste de moi
Quand le temps me poursuit
Si t’étais encore là
Je te raconterai
Ce que l’on dit de toi
Et que tu ignorais

Il reste un peu de toi
Dans le cœur de chacun
D’ailleurs, j’ai eu le droit
Au-delà du chagrin
A la meilleure partie
Et je croise les doigts
Pour que toute ma vie
Je puisse avoir le choix
D’espérer
D’espérer vivre au travers toi
Et d’aimer
Aimer la vie comme je me dois

Les souvenirs, le bonheur,
Que personne n’oublie
La douceur, la chaleur,
Qui nous rendaient unis
Quand je repense à nous
C’est tout ça que je vois
Mais je reste debout
Quand parfois je me noie
Revivre
Revivre encore à tes côtés
Pardonner
Et se donner le temps d’aimer

Si t’étais encore là
Je saurai qui je suis
Ce qu’il reste de moi
Quand le temps me poursuit
Si t’étais encore là
Je te raconterai
Ce que l’on dit de toi
Et que tu ignorais