Je vois
...
Le sang qui coule dans tes veines et qui agite ta poitrine,
Qui déferle en ton corps comme la haine que si bien, je devine.
Tais cette colère qui dévorera tantôt ton âme.
Elle est sévère et naîtra sinon tel le diable.
Que cette rage puisse muer en ton corps de femme
Bien qu'éphémère, elle ne saurait guider cette fable.
Laisses surgir le désir et l'envie
Qui savent si bien suffir à la vie,
Respires par tous les pores de ta peau
Aspires à demain, à "encore", jamais au repos.
Vis chaque heure, chaque minute de chaque instant
Sans te perdre en chemin dans tes rêves impatients.
Je te laisse désormais à ton trajet de par ton sort.
Respires à jamais dans l'infini de ton destin,
Accroches toi au train de la vie menant à la mort,
En t'arrêtant à chaque gare pour profiter de l'incertain.
Des cartes.
Il y a 9 ans