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lundi 18 octobre 2010

Je te sens si fort et si fragile pourtant
Je te sais plus que d'autres à la merci du chagrin
Les peines et les contrariétés que tu caches tout le temps
Je les sens, je les connais, tu ne dis rien.

Il n'est de force plus profonde que ton âme
Et la sensibilité que tu détiens est bien réelle
C'est dans tes bras, symbôle de puissance que je me pâme
Je m'y resserre et ne casse pourtant pas mes ailes.

J'aime nos regards lointains, perdus ou désolés
Plus que je n'aspire à me retrouver
Je ne m'appartiens qu'au travers de toi
Qui me connais faible et forte à la fois.

Rien ne peut rompre l'amour de ceux qui reconnaissent aimer
Seule la mort serait empreinte d'infidélité
Je te saurai pour le restant de ma vie
A mon coeur, à mon âme, à mon esprit.

Tu ne pourras que satisfaire la fatalité
Quand de mes bras tu partiras
Ainsi, je sais pouvoir toujours t'aimer
Ne retiens que la larme qui de mon oeil coulera

mercredi 20 janvier 2010

Je suis en vie, ça me plait d'exister

Un jour puis un autre encore
Il ressemble à hier, il ressemble à demain
Une nuit où je m'endors
Je rêve d'un autre décor, d'un autre chemin
Les barrières tombent et les frontières s'envolent
Je sens le sol, si solide sous mes pieds
Tout est clair dans ce bonheur que je frôle
Je suis en vie, ça me plait d'exister

Un jour puis un autre encore
Il est fait bien autrement et rempli d'amour
Cette nuit où je m'endors
Elle est bercée par la promesse d'un toujours
A la force d'y croire et d'espérer
Je ne rêve plus, je suis réveillée
Un songe d'hiver pour vivre une nuit d'été
Dans tes bras je saurai m'abandonner

dimanche 17 mai 2009

Je vois plus que jamais en ton coeur

Je vois
...
Le sang qui coule dans tes veines et qui agite ta poitrine,
Qui déferle en ton corps comme la haine que si bien, je devine.

Tais cette colère qui dévorera tantôt ton âme.
Elle est sévère et naîtra sinon tel le diable.
Que cette rage puisse muer en ton corps de femme
Bien qu'éphémère, elle ne saurait guider cette fable.

Laisses surgir le désir et l'envie
Qui savent si bien suffir à la vie,
Respires par tous les pores de ta peau
Aspires à demain, à "encore", jamais au repos.

Vis chaque heure, chaque minute de chaque instant
Sans te perdre en chemin dans tes rêves impatients.
Je te laisse désormais à ton trajet de par ton sort.
Respires à jamais dans l'infini de ton destin,
Accroches toi au train de la vie menant à la mort,
En t'arrêtant à chaque gare pour profiter de l'incertain.

Qu'importe

Qu'importe le temps et le chant des oiseaux
Qu'importe le vent pourvu qu'il frôle nos deux peaux
De cet amour amer aux souvenirs douloureux
Je te verrai si fier de me haïre si peu.

De l'ardente passion qui coulait en nos veines
J'aperçois l'horizon qui dissimule à jamais ta peine
Lis-tu dans mon coeur ouvert, aussi bien
Que celui qui décrit les lignes de ma main.

Celui qui part

Celui qui part, ne part jamais vraiment
On se rappelera un jour du temps
Où avec nous, il aimait partager
Les bons moments et aussi les mauvais.
Celui qui part, ne part jamais vraiment
Car dans nos coeurs reste ce sentiment
D'amour intense qui survivra encore
En nos âmes et par delà nos corps.

Souffrir un peu pour savoir combattre
Sans vraiment chercher à se débattre
Cette douleur qui voudrait s'installer
Sais-tu qu'elle saura un jour s'en aller.
Souffrir un peu avant d'admettre enfin
Que ce qui fait mal n'est pas le chagrin
Il s'agirait seulement de l'absence
Qui sans nos larmes serait "démence".

Elle

Elle a le diabl' dans l' corps
Et des r'mords mémorables
Elle ne fait pas d'efforts
Elle est insupportable.
Elle n'aime pas ce qu'elle voit
Quand elle regarde derrière
Mais fidèle à ses choix
Fait tomber les barrières.

Elle connait tous les r'gards
Elle sait bien les silences
Amie du désespoir
Elle apprend la distance.
Elle est imprévisible
Et voudrait se connaître
Elle aime servir de cible
Mourir et renaître.

Elle a choisi d'attendre
Elle n'a pas beaucoup l'choix
Elle aimerait vous surprendre
Enfin larguer sa croix.
Elle fait semblant d'y croire
Sans y croire même un peu
Et tutoie parfois l'espoir
Dans l'espoir d'aller mieux.

Elle voudrait s'accomplir
Devenir comm' toutes celles
Qui ont le feu du désir
Mais sans s'brûler les ailes.
Faut pas lui en vouloir
Si elle saoûle son p'tit monde
Quand elle rentre le soir
C'est toute seule qu'elle s'effondre.

Mon imaginaire sans toi

Ce soir, j'me suis imaginée rentrer chez nous
Je crois même qu'j'étais contente de l'faire
Sauf qu'encore une fois, j'rêvais tout'debout
Quand t'as franchis la porte de mon imaginaire

J'me suis vue déposer un baiser sur ta joue
Et j'ai même entendu c'que tu n'disais pas
Faut dire aussi que la raison, de moi, se joue
Quand la mémoire occulte le vide qu'il y a en moi

Ce soir, j'me suis imaginée rentrer chez nous
Parce que chez nous, c'est juste mon coeur qui bat
J'ai découvert l'angoisse m'envahir de partout
Derrière la porte de l'avenir, tu n'seras jamais là.